Présente dans le paysage exceptionnel des premières dunes du littoral landais, une modeste maison de vacances dénotait par son dessin…. ordinaire et hors contexte. Sa restructuration pour y créer un hébergement hôtelier, devait répondre aux attentes d’un lien plus direct entre l’habitat et son environnement. Dès les premières esquisses, la bâtisse s’inscrit dans la courbe et la lumière des dunes ponctuée par la flore et soulignée par le mouvement des ganivelles. Pour cette ultime adresse sur la route qui longe la mer, elle assure une transition entre le front bâti de la ville et la zone naturelle. Cette attention pour la transition est affirmée par la forme et les matières. Son gabarit, dont le profil souligné par un mince trait de béton blanc, s’adosse désormais à la ville et descend doucement vers le sud pour se confondre dans le paysage des dunes. Les puissantes rives de la toiture coiffent des façades qui reprennent les matières et les teintes du paysage comme le revêtement ajouré en bois gris similaire aux ganivelles plantées verticalement dans le sable, qui laisse apparaître un enduit au ton sable. Ce claustra structure la façade, harmonise la composition, génère une épaisseur, compose avec la lumière naturelle, inscrit la bâtisse dans le paysage et souligne le glissement du bâti vers le non bâti, du minéral vers le végétal, de la masse vers la transparence.